Dans cet article je vais vous parler des différents traitements de la capsulite rétractile.
Vous savez, cette inflammation de l’épaule qui vous empêche de bouger le bras et qui vous fait souffrir le martyre. Eh bien, je suis atteinte de cette maladie depuis plusieurs mois et je peux vous dire que ce n’est pas une partie de plaisir.
J’ai essayé plusieurs traitements pour soulager ma douleur et retrouver ma mobilité. J’ai aussi cherché des informations sur ce qui existe auprès de personnes atteintes pour savoir ce qu’elles ont fait, sur internet et auprès des professionnels de santé que j’ai rencontrés. Pas facile, car au niveau des professionnels de santé, personne ne dit la même chose, du coup on est un peu perdu pour se soigner.
Attention, je ne suis pas médecin ni kiné, je ne fais que partager mon vécu et mes opinions. Chaque cas est différent et il faut toujours demander l’avis de son médecin avant d’entreprendre un traitement.
Mon médecin m’a dit: repos et kiné
Ma première Kiné m’a dit: infiltration
Mon médecin du sport: massage doux pendant la phase chaude
Je constate que je ne suis pas la seule à être un peu perdue avec tout ça. Au final pendant la phase chaude j’ai arrêté le kiné et je reprends maintenant que je suis en phase froide.
Traitements de l’épaule gelée
- La prise d’anti-inflammatoires oraux, comme l’ibuprofène ou le naproxène. Ils peuvent être efficaces pour soulager la douleur, mais ils ont aussi des effets secondaires, comme des troubles digestifs ou des risques d’hémorragie. Il faut donc les prendre avec précaution et sous surveillance médicale.
- L’injection de corticoïdes dans l’épaule (infiltration), comme la cortisone. Il s’agit d’un anti-inflammatoire puissant qui peut diminuer la douleur et la raideur de l’épaule. Mais il ne faut pas en abuser, car il peut avoir des effets indésirables, comme une fragilisation des tendons ou une infection. Il faut donc respecter les doses et les intervalles prescrits par le médecin. Si comme moi vous ne supportez pas les anti-inflammatoire, bonne chance pour trouver des alternatives. D’autres médicaments existent mais m’ont complètement endormie et n’étaient pas très efficace, j’ai donc tout arrêté. Mais pour certains, cela marche très bien, donc il faut vraiment essayer et trouver avec votre médecin ce qui est bien pour vous.
- L’arthrographie distensive, qui est l’injection dans l’épaule d’une solution saline ou d’air (sous anesthésie locale) afin de favoriser le retour de la capsule à son état normal. Il s’agit d’un geste technique qui doit être réalisé par un radiologue expérimenté. Il peut permettre de gagner en mobilité et en confort, mais il n’est pas sans risque, comme une rupture de la capsule ou une infection. Il faut donc bien peser le pour et le contre avant de se lancer.
Globalement, dans les retours que j’ai eu de ces méthodes les résultats sont assez mitigés. Certains ne voient que par les infiltrations. D’autres vous diront qu’ils s’en sont sortis grâce à une arthrodistension. Enfin, il y a ceux qui ne voient que par le Kiné, et ceux qui ont cumulé tout ça.
Chez les médecins, spécialistes ou non c’est pareil, chacun a son mode de traitement préféré.
Les traitements non médicaux de la capsulite rétractile
Les traitements non médicaux visent à préserver ou à restaurer la mobilité de l’épaule. Ils peuvent comprendre :
- La rééducation avec un kinésithérapeute, qui est le traitement de base de la capsulite rétractile. Le kiné va vous proposer des exercices adaptés à votre état pour assouplir votre épaule et renforcer vos muscles. Il va aussi vous masser sur les zones tendues. Le massage des trapèzes vous sera bien utile. La rééducation est indispensable pour éviter que l’épaule ne se bloque complètement et pour accélérer la guérison. Il faut être assidu et motivé, car les séances sont souvent longues et parfois douloureuses. Dans la phase chaude de la capsulite il est néanmoins, le plus souvent, recommandé de ne pas forcer et de faire des mouvements antalgiques et des massages.
- La physiothérapie : des techniques comme les ultrasons ou le laser pour diminuer la douleur. A ce sujet le K-Laser m’aura été très bénéfique et je le recommande chaudement pour ceux qui ont un praticien pas trop loin de chez eux. Il y en a peu en dehors de Paris et il faut parfois faire un long trajet, ce qui est donc loin d’être idéal.
- Les médecines complémentaires, comme l’acupuncture, l’homéopathie, la naturopathie, le magnétisme, la sophrologie, la relaxation, le yoga… peuvent être utiles pour compléter le traitement médical et la rééducation. Elles peuvent aider à soulager la douleur, à détendre les muscles ou à stimuler le système immunitaire. Mais elles ne sont pas suffisantes à elles seules pour traiter la capsulite rétractile. Il faut donc les utiliser en complément et avec discernement.
- Le repos et les gestes simples du quotidien.
Perspectives Possibles
Bien que la capsulite rétractile puisse être très douloureuse et entraîner une incapacité à bouger le bras, elle peut être traitée et guérie avec des médicaments, des injections, un suivi avec un kinésithérapeute, mais surtout du repos.
Une période de rééducation est également nécessaire pour rétablir la force, la mobilité et la fonction de l’épaule. La prévention est également importante et comprend l’évitement des mouvements répétitifs des bras et des épaules, l’utilisation d’une bonne posture et l’utilisation de techniques ergonomiques.
Afin de réduire le risque de capsulite rétractile, il est important de prendre des précautions pour se protéger des mouvements répétitifs des bras et des épaules. Les personnes qui travaillent dans des environnements qui nécessitent des mouvements répétitifs des bras et des épaules doivent prendre des pauses fréquentes et adopter des techniques pour réduire la fatigue musculaire. Les personnes qui souffrent de douleurs ou de raideurs à l’épaule doivent consulter un médecin pour obtenir un diagnostic et un traitement appropriés.
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